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Quelques créations lyriques

La Dame de pic

Quelle est donc ce visage
qui se cache derrière moi
cette lumière qui brille le noir
dans la clarté du désespoir
qui trop souvent voulu te voir

Une étincelle telle un message
se retient jour et matin
d'illuminer le satin
de mes rêves inopportuns

dans une lueur angélique
je vois d'une grâce géhénique
l'amer destin
d'un pauvre clandestin

La dame de pic
hante mes jours et mes festins
d'ivresses diaboliques
d'amours indistinct

le fantôme de son sourire écarlate
hante mes songes ténébreux
son image trouble, ma vie
comme si chaque fois tout renaissait
comme si chaque fois tout
comme si ma vie
s'accomplissait à l'Infinie
sans que jamais tu n'apparaissent

La Dame de pic
de son rouge sourire magnifique
prolonge un songe d'idylliques..
me plonge en rêveries maléfiques
prolonge le goût amer de ma vie
me plonge dans la pâle et triste symphonie
qui prolonge ma vie


Les heures sombres soudain s'emparent de la journée calme
trop calme
l'être dans sa désinvolture
expulse les tripes de son âme
éperdue face au temps
l'horloge stop sa course incessante aux yeux du monde
le temps n'est plus
la voix des gens se ralentie peu à peu
devient incompréhensible
l'être se retrouve seul face à ce monde qu'il a
arrêté de faire vivre en lui
doucement l'être dans son indiscrétion
se plonge dans la vie, de ses rêves
il voit, il pleure, il implore
les fées de ses délires irréels
et devient si triste dans sa réalité
que cette nuit
dans le chaos nocturne
retentit une sombre détonation




C'est comme si
seule une étoile
brillait sur terre

l'espoir me ronge
et la nuit devint songe
par les soirs de rêveries
infinies

Que le ciel et la terre
veuillent bien
m'aidevr à vivre
le rêve
qui s'enfuit dés l'aurore venue

Douce fée de mon présent
Donne à ma nuit le doux présent
de rêveries éternelles
Souffle sur mon froid visage
l'Air de ta beauté
Et la brise de ton charme
Et plonge moi pour l'infini
au sein, de ton esprit





Au fond de la nuit
dans le souffle du temps
une étoile s'est endormie
dans le vent

Par delà l'horizon
et delà la raison
je cherche au plus profond de moi
une partie de toi

L'espoir s'envole
et le rêve s'endort
dans la paisible nuit
qui berce mon silence

le visage de ma Fée
apparaît là, au loin
elle m'accueille en son sein
blanc, blanc comme la nuit

Ma vie défile
et la solitude grandit
le rêve continu
et elle trépasse





C'est un paysage désertique
où l'on peut voir sans fin
C'est un paysage sans relief
où rien ne semble s'opposer à vous
C'est un paysage enivrant
où des vents venus de l'infini viennent se heurter à vous

C'est un paysage fantastique
où le ciel et la terre pèsent l'un sur l'autre
C'est un paysage
un paysage imaginaire





Ephémère


furtif
ce regard est lancé
et se cache aussitôt

le coeur se met à battre
puis se repose soudain

un sourire sur ses lèvres
une larme sur ma main

et l'atmosphère résonne
d'un chant mélancolique
Echos de mon amour

furtif
son regard s'est lancé sur moi
éphémère
un sourire.
pour moi?
éternellement
je meurs de joie.
chaque fois qu'elle est là
l'éternel éphémère se joue de moi





La Lune s'est levée
je ne savais plus quoi dire
une larme est tombée
une larme couleur saphir





Toxiques

toxique, le café que je prend sans raison
pour me tenir éveillé

toxique, de voir autour de soi les gens sincère mourir
par la seule connerie des autres

toxique, la connerie des autres

toxique, je n'arrive pas à être heureux dans ce monde ici bas
ni d'ailleurs autre part

toxique, le désir de l'illusion
car on ne peut plus supporter la réalité

toxique, mon silence
qui emprisonne ma tristesse

toxique, la ciguë que j'avale, l'arme qui me tue
lorsqu'éveillé je me plonge dans mes fausses rêveries d'opium

toxique, mon désir de jouer avec ma vie
dans l'imaginaire

toxique, la beauté
trop rare

toxique, l'Amour
infiniment lointain

toxique, comme toutes les drogues
la femme que j'aime
et qui ne m'aime pas





Le regard noir et glacé
qui pèse sur mes nuit hantée
N'est rien que le fléau
du souffle de l'été

Tes cheveux dans l'ondée
Ton sourire masque le paradis
Le fantôme de ta voix
hante mon désarroi

Nelly fleur de mes songes
a naufragé l'heure de ma vie
Nelly pleur de ma vie
a enflammé l'heure de mes songes

L'I se libère
L'Ou se perpétue
L'A s'éteint comme l'oiseau blessé
qui attend de renaître
quand viendra dans son
de nouveau le souffle du printemps





Comme le souffle du vent
sur mes paupières fermées
Comme l'éclat du printemps
sur une rose fanée
Comme ma main se referme
sur une main fermée
Comme si je dansait
dans ses bras de fumée
Comme la vie est belle
Quand j'ai les yeux fermés




Par delà les nuages
Par delà les montagnes
la vision fabuleuse
d'une rêverie endormie

Par le blanc du visage
de mon ange assoupie
la vision d'un présage
d'un coeur en synergie

Le baiser si doux
d'une femme
l'ensorcellement d'ivresse
en extases caresses

Le son d'une détresse
un navire se démène
entre flots et ondées
des vagues déchaînées

l'odeur âpre d'un souvenir
au moment du soupir
vient aujourd'hui mourir
dans son simple sourire

émerveillants instants
dans un flou de plaisir
enivrantes lumières
qui semblent me trahir

sa peau est un soupir
une onde veloutée
une ombre de désir
une vision insensée

l'archange démoniaque
d'un regard m'emprisonne
et me plonge dans le lac
d'où une fleur frisonne

l'éclat d'une matinée
sur ses cheveux d'automne
aujourd'hui ma donné
une extase insondée
une vision du rêve
une douceur sans trêve
symbolique éphémère
de mon ultime chimère





Héliohide se lève,
Et tout devient clair,
les poubelles reprennent leur activité première.
Il t'a tué Célestine Séléna!
Toi, ma bonne fée mon étoile,
toi qui plane dans les rues nocturnes,
laissant traîner, un voile mystique, que tu étends
de toute ton envergure,
de ta flamme douce et blanche,
de ta chambre, immensément nocturne.
Mais seul moi, quand tu disparais
suis encore avec toi
je dors entre tes bras





O Séléna
petite fée
petite enfant
qui toutes les nuits
vient me chanter une belle histoire
O ma chère petite fée
ma destinée
Allégorie de mes pensées
Allégorie de mes passions
Tu n'es point une peluche idolâtrée
et ni non plus une déesse
qui vogue dans les strates inaccessibles
de l'Eternel, et sempiternel Infini
de l'éphémère nuit
O toi la nymphe de l'univers
O toi muse étoilée,
qui de ton souffle velouté
insuffle en moi l'inspiration
Toi
Allégorie de mes pensées
Allégorie de mes passions

Oui toi à qui je chante ces quelques poèmes et crie
Allégorie de ma vie





Une bougie s'est éteinte
dans le lointain espace;
néant de la mort.
Une bougie s'allume,
et illumine,parmi
l'immuable lumière
de ta vie,les profondeur
ténébreuses et sibyllines
de l'avenir méconnu;
Une goutte tombe
Une cassure retentit
dans la grotte chaotique,
Où je suis.




Il suffit d'une étincelle
pour que d'une flamme,
viennent irriguer votre âme
les fantaisies artificielles.

Il suffit d'une étincelle
pour qu'en vous s'allume la flamme
des martelant rêves infâmes
des délires artificiels.

J' aime le feu, j'aime les rêves
mais ils jaillissent de mon coeur
O nuage aphrodisiaque
nuage démoniaque
qui lentement irrigue nos poumons
aliène nos esprit
et qui sans pitié t'impose par la nécessité
ta senteur euphorique
à l'odeur de l'amertume
ne vous enrichit ,et encore,
que la seule première fois
qu'entre vos lèvres elle se faufile
et peut être vous mène sur un chemin
mais sinon vous ne servez à rien

O misérables drogues

Il suffit d'une étincelle pour se faire
sauter la cervelle.






Quand je serai mort

Je n'irai pas sous terre
nourrir les asticots
pour étouffer dans une petite boite en bois
Un gros cailloux portant mon nom en lettres d'or
pesant au dessus de mon crâne

Je ne serai ni un tas de cendre
rangé dans un tiroir
à côté de tant d'autre gens

Je voudrais que les gens m'imagine ailleurs
que dans un cimetière
encloîtré dans un monde
morbide où désormais les gens sont purs et bons
comme par enchantement.
à la "bonne" grâce de Dieu .

Je voudrais qu'on m'envoie
quelque part où l'on ne va pas
Je voudrais encore vivre dans le coeur des personnes
Je voudrais qu'on ne m'aime que pour ce que j'étais
vivant
Je voudrais enfin rejoindre
ma petite Selena au fin fond de la nuit
pour enfin vivre le rêve que peut être
je n'aurai pas vécu

Je voudrais que l'univers soit ma dernière demeure
et que chacun en contemplant sa beauté
puisse voir mes yeux fermés sans remord
ni regret
et que resurgissent en lui
, sans pensées pour défunts ,
les feux de haine où de passion
qui naguère consumaient sa vie
à cause de moi

Je voudrais quand je serai mort

que personne ne puisse
l'apprendre

et que je disparaisse
comme par enchantement






ARIZONA DREAM


Voué à la blancheur
exquise de la banquise
un petit enfant
lance son ballon
vers le ciel
et le vent l'emporte
et il s'envole
jusqu'à un autre monde

Dans sa nage aérienne
un poisson
qui n'a d'yeux que d'un côté de son corps
glisse fluide
entre ciel et terre

Il vient lorsque tout le monde
s'est alors endormis
pour poursuivre
le rêve que le jour
sous les pics ardents du soleil
ils ont essayé de construire

Divergence des amours
pourtant si proclamé

le rêve est si compliqué
et l'ébauche à chaque fois
détruite

fantasmes du vol
planance dans les airs
sensation de liberté
de latence

Le rêve hante la nuit
et les rêveurs s'en vont
vers leur destin tragique
et s'en vont à travers un désert
aride
guidés par le poisson
porteur de féerie
et de mystères






Avant que le temps ne se lève
avant même la première seconde
avant que l'on ne meurt
avant le jour
où il fera beau temps
avant que l'air s'empoisonne
avant l'holocauste
avant même que le temps soit
avant la pluie
ou le beau temps
avant que les feu du paradis ne brûlent
avant que dieu n'existe pas
et avant qu'il existe
quand l'homme
vivait encore en paix
avant le temps
avant les vents de colère
que soufflèrent les divinités absurdes
quand moi j'étais encore en vie





Espérance


Les entrailles de la terre s'ouvrent sous mes pieds ,
Chute infinie ; le destin me jette dans le magma spirituel .
Gluante lassitude , flasques ambitions de vivre ,
Mon esprit durcit , mon âme se fige .
Dans la nuit noire et immuable ,
Les poings ardents de la volonté fendent le roc ,
Puis explosions sibyllines se succèdent ,
Peu à peu forment un corps , forme humaine ,
Dont le centre névralgique , coeur de la vie et de l'âme ,
Insuffle en son ensemble l'énergie brillante et indétournable,
Qu'elle recueille en tout , en toutes les pensées et sensations ;
Qu'elle analyse , décortique , et structure ,
Et qu'elle transforme en matière .





Départ pour un endroit où jamais l'on ne va

Si parfois un jour la vie cessait
Et que les âmes désespèrées
ne savaient plus que faire
à quoi bon l'existence d'un univers
dévidé

Saurait t'on un jour anéantir
l'espérance
de quelque gens
Dans un monde où le diable et ses adeptes
célébrent, chaque fois que la douce nuit
vient reposer les esprits innocents ,
la grandeur de l'univers
la grandeur de la vie
la grandeur de l'être
et de la révolte

Que vienne les hommes par cette nuit de printemps
s'abreuver dans la nuit du sang de dieu qui coulera
enfin sous les plaies du poignard d'une révolte
trop longtemps impuissante face à des armées fanatiques

Je m'en vais en cette soirée d'automne
rejoindre ma lune magnifique
ma chère selena
je m'en vais en ce soir
suivant les flot du sang
que déverse ma gorge ensanglantée par la blessure qu'a
ouvert mon poignard d'une révolte désespèrée



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